Une fois encore, la fin était arrivée. Trop vite, trop tendre, trop dur, toujours illogique à l'amour.
Il ne l'avait pas calculé, peut-être était-ce destiné mais encore, qu'est-ce que qu'un destin.
Les premiers regards, les premiers baisers, les premiers instants de sensualité, il s'en souvenait encore, à l'heure ou cela est mort et l'on tâte le corps, dans la recherche du froid mortuaire.
Rien de tout cela ne serait arrivé si... Questionnements vide de sens. Cela est et sera. Les choses sont fini mais alors que les vers s'insèrent dans le corps vide de vie, il ne peut repousser l'inévitable. Ces la pourriture de la mort qui vous ronge jusqu'aux os.
Ce sentiment en a terrassé plus d'un, lui-même a été blessé jusqu'à l'être par cette absence. Mais la désolation aujourd'hui, primeur de l'expérience, est de savoir dans sa chair que les blessures ne sont qu'à venir.
Car la question persiste et persistera toujours. Tant que du doigt il n'aura pas touché la perfection, la pureté chaotique qu'est l'amour sans concession. De l'acceptation que cela demande de l'abandon de soit, dans une vie à laquelle le sens est aussi indissociable que l'eau l'est au corps humain.
Car aimer exige d'avoir suffisamment creusé dans le vide qui nous habite pour y trouver la lueur de ce qui réchauffe notre être dans le regard des autres. Car seul, le reflet n'existe pas. Le monde est terne à notre regard sans aucune réflexion si ce n'est ses névroses.
Alors, à l'heure de la solitude retrouvée, suite à l'étouffement qu'implique le regard de l'autre, que reste-t-il ?
Est-ce la pudeur qui empêche d'embrasser l'amour que l'autre vous porte ou est-ce l'orgueil, l'égo ou la peur du traumatisme que la passion engendre au fond de chacun, inévitablement.
La peur de l'inconnue développe-t-elle dans votre inconscient des résistances qui vous poursuives, tel votre conscience pervertie par l'expérience.
Qu'est-ce qui fait naître en l'être ce besoin de solitude ? Est-ce la course inexorable de la plénitude. Mais comme évoqué, la plénitude peut-elle se trouver au sein de l'individualité ?
Il ne le croit plus. Il l'a crût, son adolescence durant, quand la souffrance était trop intense. Se retirer du monde et gérer seul les affres de l'émotion, du ressenti, lui semblait la plus simple des solutions. L'âge qui impliquent les expériences vécues lui ont montrées que ce n'est qu'une illusion. Et que pire encore, la solitude est une amante silencieuse que rien ne peut faire évoluer. C'est la minéralisation de l'être, l'immobilité que chérie la mort.
La vie est le mouvement. Mais dans ce mouvement, est-ce que les manques et besoin de l'âme trouvent la nourriture sacrée que l'on cherche ? A l'heure permanente qu'est la croisée des chemins, il ne le croit pas.
Alors, si ni l'arrêt ni le mouvement ne peuvent libérer les ailes lourdes de l'âme, quelle serait la réponse simple de la vie à cette soif qui étreint l'être et le réduit à l'état de feuille desséchée ?
Encore et toujours les carrefours se suivent et se ressemblent dans la différence de leur finalité. (conclusion pompeuse, bonjour !) - Lyon 1er 10/06/2019 22h30 (de plus en plus tôt XD )